Comment quitte-t-on le cadre étroit mais tellement sécurisant dans lequel on a accompli ce qui devait être accompli ? Réussite sociale, famille modèle — ou du moins l’a-t-on essayé — travail valorisant, et l’argent.
Dehors, on t’admire. On pense que tu as de la chance, du succès.
Autour de toi, ils t’acceptent et te valorisent, car tu incarnes leur idéal de réussite et de sécurité.
Et pourtant, à l’intérieur, ça crie : « Libère-nous ! »
Mais qui est ce “nous” ? Quelle est cette identité multiple ? La colérique, la fofolle, la dictatrice, l’héroïne… des parts de toi qui frappent à la porte, implorant de sortir.
Et si tu leur ouvres, tu vas tout perdre, n’est-ce pas ?
Non. C’est ce que les parts traumatisées, celles qui tiennent les commandes, veulent te faire croire. De leur point de vue, c’est la stricte vérité. Des échos de traumas où, un jour, être colérique, créative, autoritaire ou combative signifiait la mort. Physique, psychique. La tienne ou celle de tes ancêtres.
Qu’importe : être libre, spontanée, incarner son potentiel dans toutes ses dimensions, est perçu comme dangereux.
Ton cerveau y croit. Le système limbique, gardien implacable des mémoires de danger, verrouille tout. Dès que le traumatisme n’a pu être digéré, intégré, au moindre signe que « ça recommence », il active ses défenses. Il coupe la communication avec ton cerveau rationnel et prend les commandes.
Son “ça recommence” est imprévisible : une phrase blessante, un regard qui dérange, un défi au travail, une rencontre, un changement infime… et tu te retrouves piégée.
Fuite, inhibition, combat, figement… Son arsenal est efficace et bien rodé. Plus rapide que ta réflexion consciente.
C’est pourquoi, même si tu te dis : « Objectivement, c’est absurde d’avoir peur de… », ça résiste. Et quand tu insistes, des obstacles surgissent. Des maladies, des imprévus. Tout, plutôt que de s’exposer à ce danger originel.
Alors, comment échapper à cette vie, à cette enfance, à cet héritage de mésestime de soi ?
Il existe un chemin vers la libération.
Des solutions : nombreuses, fluides, et accessibles.
Oui, ton cerveau protecteur peut être comme reprogrammé, apaisé, et ses verrous, supprimés.
Cela ne nécessite pas une révolution impossible, mais quelques semaines d’exploration, de libérations. Ensuite, le chemin s’ouvre et le voyage intérieur s’illumine. La vie reprend, mais cette fois depuis un état adulte. Conscient. Conscient de son inconscient.
Aujourd’hui, il y a tant de méthodes pour traiter le trauma, et avec douceur.
Traumas complexes, maltraitances subtiles, attachements ambivalents, mémoires familiales invisibles. Deuils non achevés, accidents imprimés dans les cellules, phobies, évitements. Émotions contenues, refoulées, qui forment des nœuds, des rages, des maladies. Timidité, répression, contention, l’auto-censure. Conformisme, quête de perfection, épuisement, sentiment de surcharge : la fuite en avant.
Auquel de ces schémas te rattaches-tu ?
J’ai moi-même identifié toutes ces empreintes, à divers degrés, au fil de mes libérations. Inhibée dans mes relations amicales, j’étais expansive dans l’intimité. Phobique sur un sujet, obsessionnelle sur un autre. Mais là où ces freins se sont montrés le plus puissants, c’est lorsque j’ai envisagé de changer de carrière.
Tant que je restais dans la voie choisie, celle qui rassure, qui ressemble, tout semblait aller.
Mais à l’intérieur, rien n’allait. Le mur se rapprochait.
Au moment de bifurquer, une cacophonie de peurs et d’angoisses s’est levée, pour me dire que je me trompais. Que vouloir être autre était DANGEREUX. Que vouloir me connaître était inutile.
À quoi bon ? On a tout, on est bien là, non ?
Mais « on » n’allait pas bien. « On » n’a pas lâché. « On » s’est faite accompagner. Et « on » a percé la bulle de ce pseudo-confort avant qu’elle ne nous empoisonne tout à fait.
Dehors, c’est le jardin d’Eden. Des fruits de connaissance à cueillir, des moments numineux, hors du temps. Des passages d’ombre à traverser, mais toujours avec la lumière de la conscience allumée. Le chemin monte et descend, toujours éclairé. Chaque pas réveille une part de toi oubliée.
Et peu à peu, ton pervers intérieur s’éteint. À force d’être vu, accueilli, réchauffé, pris dans les bras.
Les premiers ressentis ? Joie, soulagement, fierté, exultation. Et cette paix, enfin, de comprendre que ce n’étaient que des mémoires grippées. On fait le deuil du moi d’avant, des systèmes de défense, des mécanismes usés. Et l’énergie libérée, autrefois piégée dans le trauma, renaît pour servir nos véritables désirs. Ceux de notre âme.
Ça donne envie, n’est-ce pas ? De découvrir quels arbres fleurissent dans ton jardin intérieur ? Quels trésors d’abondance dorment sous la surface calibrée de ta vie ?
C’est à cela que je t’invite désormais. Avec toutes tes parts, tout ton bagage.
C’est le pourquoi de Par Ici la Conscience. C’est mon pourquoi.
Es-tu prête à faire ce choix ? À t’ouvrir à la conscience et à l’éveil, et accueillir la guérison émotionnelle ?
Il n’y a que là que réside la véritable liberté, là où ton potentiel brille sans entraves.